L-education-La Sociabilisation de votre Terre-Neuve
Les différentes phases du développement chez le chien
a. Période néonatale, de la naissance à 15 jours
A la naissance, les chiots sont sourds et aveugles, mais les sens tactile et gustatif sont déjà présents. Les chiots sont également sensibles à la douleur et au froid. Concernant les capacités motrices, le chiot est uniquement capable de se déplacer par reptation, de téter, lécher et vocaliser. Il s’oriente de manière aléatoire jusqu’au moment où il établit un contact tactile avec la mère. S’il s’éloigne trop, il n’est plus capable de retrouver sa mère ou la portée et c’est la mère qui vient le chercher
Du fait de ses capacités sensorielles et motrices limitées, le chiot ne perçoit de son environnement que la partie avec laquelle il est directement en contact. Ses comportements sont limités à ceux nécessaires pour obtenir les soins de la mère. En effet, c’est elle qui s’occupe entièrement du chiot. Elle l’allaite, le maintien au chaud près d’elle au sein de la portée et stimule le comportement éliminatoire du chiot en le léchant. Les premiers temps, le chiot alterne des phases de sommeil, d’alimentation, d’élimination et de toilettage. Le chiot passe 90 % de son temps à dormir pendant cette période. Les seuls comportements sociaux que le chiot présente sont la tétée, les vocalisations de détresse et le comportement de recherche de contact
Durant cette période, le chiot présente des capacités d’apprentissage très réduites en raison du développement incomplet de son cerveau et de ses organes sensoriels et moteurs . Elles sont limitées et liées à la tétée,
b. Période de transition, de 15 jours à 21 jours en moyenne
Cette période commence avec l’ouverture des yeux et se termine avec l’ouverture des oreilles. Il y a une certaine variabilité de l’âge auquel surviennent ces deux événements, suivant les races. La période de transition a donc elle-même une durée variable.
Avec l’ouverture des paupières, le chiot est capable de répondre à la lumière et de s’orienter vers la mère et la portée grâce à la vue. Cependant, les capacités visuelles ne seront complètes qu’à l’âge de 8 semaines. Le chiot commence à se tenir sur ses membres et à se déplacer en marchant, à partir de 13 jours. A 3 semaines, 50 % des chiots se tiennent debout et marchent . Les chiots commencent à sortir du nid dès l’ouverture des yeux vers 3 semaines . Ils sortent notamment pour uriner et déféquer et n’ont plus besoin de la stimulation par le léchage de leur mère. D’autres comportements d’ingestion apparaissent tels que le lapement et la mastication, il y a donc un passage progressif de la forme d’alimentation néonatale à celle de l’adulte.
D’importants changements ont également lieu au niveau du comportement social du chiot, notamment dus à l’évolution des capacités motrices et sensorielles. Les interactions entre les chiots de la portée se développent (bousculades, jeux), accompagnées de la mise en place de signaux sociaux tels que les grognements ou l’agitation de la queue . Le premier comportement d’évitement visible est le mouvement de recul en réaction à un stimulus visuel. Les vocalisations de détresse changent aussi. Alors que les nouveau-nés vocalisent en réponse au froid et à la faim, à l’âge de 3 semaines, les chiots vocalisent aussi quand ils se retrouvent en dehors du nid dans un environnement non familier
c. Période de socialisation, de 3 semaines à 3 mois
Alors que la période de transition est majoritairement marquée par des changements dans les capacités sensorielles et motrices du chiot, la période de socialisation, quant à elle, est surtout marquée par d’importants changements dans les comportements sociaux et les interactions du chiot. Cette période s’étend approximativement de l’âge de trois semaines à trois mois. Concernant le comportement alimentaire, le sevrage est un processus graduel qui commence avec la prise d’aliments solides par le chiot, notamment les aliments régurgités par la mère à partir de trois à quatre semaines environ, et se termine avec l’arrêt de production de lait par la mère entre 7 et 10 semaines. Au cours de cette période, la mère passe de moins en moins de temps avec les chiots.
Dès l’âge de trois semaines, le chiot commence à sortir du nid pour uriner et déféquer mais il ne commence à utiliser des lieux définis qu’à partir de huit semaines et demi en moyenne. Jusqu’à 12 semaines, un chiot à besoin d’uriner ou déféquer toutes les une à deux heures, quand il est réveillé . Vers l’âge de 8 semaines, l’électroencéphalogramme du chiot est très proche de celui d’un adulte, le cerveau est donc bien développé d’un point de vue fonctionnel à cet âge . L’audition et la vue sont complètement fonctionnelles et identiques à l’adulte à partir de 35 jours .
Le comportement d’exploration se développe considérablement à cette période. Le chiot réagit à la vue ou au bruit de personnes ou autres animaux situés à distance. De plus, il va explorer n’importe quel objet, animé ou inanimé, présent dans son environnement. Mais le chiot reste relativement proche du nid jusqu’à 3 mois .
Durant la phase de socialisation, le chiot commence à présenter la plupart des schéma comportementaux de l’adulte au moins sous forme de jeu. Le jeu représente ainsi une part importante des activités du chiot. Les chiots d’une même portée commencent à jouer entre eux dès la troisième semaine. a montré que le nombre de jeux augmente beaucoup entre la troisième et la septième semaine, en moyenne, avant de diminuer fortement de la huitième semaine jusqu’à 13 semaines . Pal a décrit 3 catégories de jeux : les jeux de type « sociaux », c’est-à-dire basé sur des comportements de type affiliatif, les jeux de type « agonistiques » et les jeux de type « sexuels », le jeu empruntant à chaque fois des schémas comportementaux caractéristiques des comportements des adultes (affiliatifs, agonistiques et sexuels). Le processus de socialisation atteint son maximum au moment où la mère commence à s’éloigner de ses chiots pendant de longues périodes. Les chiots ont donc plus de contacts avec leurs frères et sœurs qu’avec leur mère à ce moment-là . Au cours de cette période, les relations se développent rapidement avec divers individus : chiots, chiens, humains… Les comportements qui initient ces relations sont l’investigation d’un objet social (dans le cas d’un chien) ou familier (dans le cas d’un humain) et le jeu. Ces relations se développent avec n’importe quel individu qui passe un minimum de temps avec les chiots. En même temps, on voit apparaître des comportements, par exemple l’évitement, qui limitent les interactions avec des étrangers
occasionnels. Alors que le chiot grandit, la réaction de peur et d’évitement face à un étranger apparaît ainsi vers 7 semaines et devient de plus en plus forte et plus difficile à surpasser jusqu’à 14 semaines . C’est donc une période particulière, dite
sensible, pour la socialisation et la familiarisation à l’homme, comme nous allons le définir par la suite.
d. Période juvénile, de 3 mois à la puberté
Au cours de la période juvénile, qui suit la période de socialisation et s’achève autour de la puberté, les changements sont moins marqués, s’effectuant de manière plus graduelle que lors des phases précédentes.
Du point de vue physique, les capacités sensorielles du chiot sont entièrement développées, la phase de croissance rapide s’achève et le chiot présente une morphologie très proche de l’adulte à partir de 6 mois, bien qu’il atteindra un développement physique complet vers 2 ans environ (âge variable suivant les races). Le développement des capacités motrices à cette période consiste surtout en un accroissement de la force et de l’adresse .
Concernant les capacités d’apprentissage, les chiots sont entièrement développés avant le début de la période juvénile. Malgré tout, les chiots ont encore une capacité d’attention réduite en durée et une excitabilité émotionnelle importante .
Le comportement du chiot commence alors à présenter une organisation stable, tout en continuant à être modelé par divers apprentissages et expériences.
La puberté, qui marque donc la fin de cette période juvénile, a lieu à partir de 6 mois chez les petits races et jusqu’à 12 ou 14 mois chez les grandes races . La période juvénile s’achève ainsi avec la maturation des capacités sexuelles et la capacité à établir des relations sexuelles complètes .
En Conclusion : Le chiot a besoin de rencontrer le plus que possible sa nouvelle vie AVANT ses 3 mois !
La période idéale pour adopter un chiot dans sa nouvelle famille se trouve entre la 8 ° et la 12° semaine maximum. Ce délai de quatre semaines est une période particulièrement importante de socialisation avec les humains. C’est la période pendant laquelle votre chiot va découvrir un nouvel environnement, de nouvelles personnes. Un manque de socialisation durant cette période peut être très néfaste pour votre ami.
De 8 à 11 semaines, votre chiot traverse une période particulière. Cette période est connue sous le nom de “période de la peur”. Durant la période de peur, les chiots sont bien plus sensibles aux expériences traumatisantes et effrayantes. Un seul événement effrayant peut suffire à traumatiser votre chiot pour le restant de sa vie, il vous donc être le plus doux possible et partager des bons moments avec le nouvel arrivant durant cette période.
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éducation de ses deux mois à sa maturité
du terreneuve toutes les astuces …
* À son arrivée, il vous faudra lui procurer le plus de stimulus possible tout en respectant son rythme et surtout sa croissance….
– à la maison, les bruits sont importants : lave vaisselle, machine à laver le linge, aspirateur, musique, téléviseur, sonneries (téléphone, entrée), les pleurs de bébé (au cas où), l’arrivée de personnes …
– en ville: la laisse, les voitures, les vélos, les trottinettes, la promiscuité avec d’autres chiens et humains inconnus, les klaxons, le train, les feux d’artifices, les fêtes foraines…
– en campagne : les poules, ovins, bovins, caprins, équins, le son du clocher, les feux d’artifices, les autres chiens souvent en liberté
– partout : les humains, les enfants (surtout les cris), les chiens, chats
*ATTENTION à sa croissance physique et psychique, il ne faut pas non plus brûler les étapes et n’oubliez jamais que votre chiot à besoin de beaucoup se reposer pour avoir une bonne croissance et assimilation de cet apprentissage que vous lui prodiguez!
Il faudra donner des ordres simples et rester cohérent dans votre démarche éducative. La capacité de compréhension du chiot s’acquiert empiriquement, l’apprentissage se fait par expériences, plus vos ordres seront simples au départ, mieux ils seront compris et réalisés. Pour réussir l’éducation, utilisez le moins de mots possible, utilisez toujours les mêmes, et ne faites jamais d’infraction aux règles, surtout pendant la première année. Soyez logique et cohérent, utilisez le bon ton de voix, les chiots y sont très sensibles. Faites en sorte que votre chiot ait confiance en vous, c’est très important.
Le chien a besoin d’une structure hiérarchique, pour vivre. A l’état sauvage, le chien fait partie d’une meute avec une hiérarchie bien instaurée. Votre chien va donc tester «sa meute » d’adoption, pour savoir à quel rang il se positionne. Il est impératif que sa place soit au dernier rang, il doit considérer l’ensemble de la famille à un rang supérieur (dominant) et se positionner en dominé. La structure de la relation Homme
– Chien se traduit par un rapport quotidien de Dominant a Dominé dans l’esprit du Chiot.
Un jeune chiot de 2 mois doit pouvoir être manipulé sans aucun souci, il ne doit pas essayer de fuir lorsqu’on le prend dans les bras, ni même fuir à l’approche de ses nouveaux maîtres ou d’autres chiens, il doit être curieux, joueur et à la recherche du contact aussi bien de ses congénères que des humains.
Les premiers jours, votre chiot peut être perturbé, soyez patient. La première nuit, il est probable que votre chiot pleure. Il doit passer par cette étape de séparation de la mère et de ses frères et sœurs, pour son équilibre futur. Il faut le laisser pleurer. Tout rentrera dans l’ordre en 2 ou 3 jours lorsqu’il vous aura pris pour réfèrent. Mettez son panier dans un endroit d’où il ne peut pas surveiller les issues de la maison, vous le mettriez en situation de dominant.
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Le mordillement
Le mordillement peut rapidement devenir pénible si on ne sait pas le gérer, il est pourtant inné pour un tout jeune chiot qui découvre son environnement par ce biais, il est donc nécessaire d’accorder à votre chiot le droit de mordiller certains objets (jouets, balles…) et de lui en interdire d’autres (chaussures, pieds de table…). De plus, il aura tendance à vous mordiller les mains, ne le laissez pas faire sous peine qu’à long terme la force de sa mâchoire et de ses dents ne vous fasse très mal. Si votre chiot vient à vous mordre puis lèche l’endroit de la plaie, cela correspond, dans la meute à un rituel d’apaisement, ce qui signifie chez le chien « je t’ai mordu, mais je ne t’en veux plus puisque tu te soumets ! ».
En ce qui concerne les jeux de traction réciproque avec un jouet ou un chiffon, il faut apprendre à votre chiot à lâcher l’objet quand vous l’aurez décidé, encore une fois, vous devez être maître du jeu. Si votre chien gagne, il devient, par là même, propriétaire de l’objet et pourra, à l’âge adulte présenter des comportements déviants de garde d’objet. Cet exercice, quand il est bien réalisé, a toutefois l’avantage de canaliser votre animal sur une attitude instinctive de « prédation contrôlée », le chien vous laissant le droit de vous approprier l’objet vous reconnaît ainsi comme son dominant hiérarchique. Par la suite, si l’intérêt pour ce jeu est assez fort pour votre chiot, il vous permettra de faire face à certaines situations de stress, par exemple, si vous sentez que votre chiot rentre dans une phase de peur à l’approche des enfants, des véhicules ou de tout autre stimulus extérieur, il sera aisé de détourner son attention de la situation stressante par ce jeu.
Ne caressez pas le chiot à sa demande, c’est à vous d’initier les contacts et de le caresser quand vous le souhaitez, vous devez être capable de le repousser quand cela est nécessaire.
Laissez le chiot s’ébattre autant qu’il le souhaite et qu’il en a besoin, mais ne le forcez pas à réaliser un exercice excessif. Il doit faire son squelette avant sa musculature. Ne le faites pas sauter avant un an au moins (mais laissez le faire s’il en a envie !), les sauts trop répétés peuvent entraîner des problèmes ligamentaires et squelettiques .
Habituez votre chien à être seul, vous devez partir en ignorant le chien, au retour ne caressez le chien que lorsqu’il sera calmé. Ignorer ses joies, il se contrôlera d’autant mieux après. Ce qu’il faut comprendre c’est que vous ne devez pas instaurer de rituel de départ (qui consiste à rassurer le chiot, le caresser avant de partir et lui dire que vous allez revenir), et ne pas instaurer de rituel de retour (c’est à dire les retrouvailles).
Regardez surtout qu’il ne puisse pas se faire mal pendant votre absence. Il a Les câbles d’électricité peuvent être un jeux très intéressant
Un détachement mal conduit peut aboutir à « l’anxiété de séparation ». Le chien se met alors en état d’alerte et d’instabilité émotionnelle. Il va détruire tout ce qui se trouve à sa portée pour dévier cette tension.
Si le chiot se met sur le dos, cela veut dire qu’il se soumet. Il ne faut pas le punir dans cette position. Il est impératif de sortir votre chiot le plus souvent possible et dans des endroits fréquentés. Plus il a de contacts durant sa jeunesse, plus il sera sociable.
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Comment punir son chien ?
La marche en laisse
Habituez-le très tôt à marcher en laisse, en douceur sans tirer. (Méthode naturelle, méthode positive).
Commencez par l’habituer au collier, puis vous pouvez l’habituer au collier et à la laisse (sans conducteur) à l’intérieur de l’habitation. Lorsque vous lui mettrez la laisse pour la première fois et que vous avancez sa première réaction sera sûrement de tirer en arrière et de se débattre. Pour cela accroupissez-vous et appelez-le gentiment. Félicitez-le dès qu’il est à vos pieds.
Il ne faut pas tirer tout le temps mais par petits à-coups en l’appelant et en le félicitant dès qu’il arrive. Cet exercice ne doit pas dépasser 5 minutes afin de maintenir l’attention du chiot (utilisez une laisse courte et un collier mais pas de harnais).
C’est à votre chien de vous obéir
Ce video est fait avec un jeune mâle en pleine puberté
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L’arrivée la maison
Le changement de propriétaire est assez traumatisant pour le chiot, il perd d’un seul coup ses repères : sa mère, ses frères et sœurs et son environnement.
Lorsque vous arrivez chez vous montrez lui en premier où il doit faire ses besoins (ce sera probablement sa première envie en descendant de voiture) puis donnez-lui à boire.
Laissez le chiot faire le tour du propriétaire afin qu’il se familiarise avec son nouvel environnement.
Si vous possédez d’autres chiens il est préférable de lui présenter à la fin de cette visite.
Une fois celle-ci terminée, vous pouvez lui donner à manger car il n’a rien eu avant de partir pour éviter qu’il soit malade en voiture.
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L’apprentissage de la propreté
La propreté : Il faut sortir systématiquement le chiot après les repas ou après le réveil, toujours l’accompagner lors de cette sortie et le récompenser lorsqu’il a fait ses besoins (une simple caresse suffit). En journée, une sortie toutes les 4 heures, dans la mesure du possible, permettra une bonne acquisition de la propreté. On ne doit pas lui mettre le nez dans ses déjections, cela ne sert à rien. Le nettoyage des déjections du chiot doit se faire en dehors de sa présence. Ne nettoyez pas à l’eau de javel, elle incite le chiot à faire ses besoins à cet endroit. Prenez un produit qui sent bon.
Il faut toujours réprimander le chiot sur le fait, sinon il ne comprendra pas le « pourquoi » de votre comportement, après coup.
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